Safe
En 1987, Carol et son mari Greg habitent, avec leur jeune fils Rory, une luxueuse villa de la Vallée de San Fernando, une banlieue résidentielle de Los Angeles. Carol, femme au foyer consciencieuse et appliquée, a soudainement des problèmes respiratoires lorsqu’elle se retrouve au milieu de la circulation routière et devient sensible à toutes sortes de produits chimiques et matières synthétiques jusqu’à connaître de graves crises réactionnelles. Après des examens médicaux et des tests chez un allergologue, il semblerait qu’elle souffre d’un désordre immunologique (une hypersensibilité chimique) aussi appelé « Maladie du XXe siècle ». Sans amélioration, Carol s’intéresse alors à des thérapies new age. Elle adhère à l’un de ces traitements et devient la patiente du centre spécialisé « non vicié » Wrenwood animé par Peter Dunning et situé dans une région désertique et isolée du Nouveau-Mexique. Elle noue des liens amicaux avec d’autres patients et sera la prochaine occupante de « l’igloo », un minuscule bungalow, une sorte de « bulle » montée à l’écart du centre. Lorsqu’elle s’y installe, munie de son masque respiratoire et de sa bouteille d’oxygène, Carol paraît trouver la sérénité dans la solitude et le silence : maintenant qu’elle est « elle » et « détoxiquée », en sûreté, elle s’aime…
Les blessures de la médecine
Documentaire sur NETFLIX
Ce rapport accablant sur l’industrie en pleine croissance des dispositifs médicaux révèle les conséquences dévastatrices de la course à l’innovation pour les patients.
Les algues vertes
À la suite de morts suspectes, Inès Léraud, jeune journaliste, décide de s’installer en Bretagne pour enquêter sur le phénomène des algues vertes. À travers ses rencontres, elle découvre la fabrique du silence qui entoure ce désastre écologique et social. Face aux pressions, parviendra-t-elle à faire triompher la vérité ?
Adaptation des algues vertes – l’histoire interdite, la bande dessinée d’Inès Léraud et Pierre Van Hove, tirée de l’enquête menée par Inès Léraud sur le scandale des algues vertes.
Goliath
Le film met en scène trois protagonistes qui ne sont (presque) jamais amené à se rencontrer. Mais lorsqu’une inconnue décide de mettre fin à ses jours, ces trois destins se retrouvent liés par un débat/combat sur la tétrazine, un pesticide. France (Emmanuelle Bercot), est une activiste qui manifeste régulièrement contre l’usage des pesticides. Patrick (Gilles Lellouche) est un avocat spécialisé en droit environnemental. Mathias (Pierre Niney) est un lobbyiste qui défend les intérêts de Phytosanis, géant de l’agrochimie notamment créateur de la tétrazine.
Rouge
Film franco-belge réalisé par Farid Bentoumi inspiré de faits réels.
Nour vient d’être embauchée comme infirmière dans l’usine chimique où travaille son père, délégué syndical et pivot de l’entreprise depuis toujours.
Alors que l’usine est en plein contrôle sanitaire, une journaliste mène l’enquête sur la gestion des déchets. Les deux jeunes femmes vont peu à peu découvrir que cette usine, pilier de l’économie locale, cache bien des secrets. Entre mensonges sur les rejets polluants, dossiers médicaux trafiqués ou accidents dissimulés, Nour va devoir choisir : se taire ou trahir son père pour faire éclater la vérité.
MCS & EI – Awareness and Acknowledgement
Le documentaire sur la sensibilisation à l’hypersensibilité chimique multiple (MCS) et aux maladies environnementales et sur la sensibilisation aux sensibilités environnementales (SE) sera présenté à Bistrita, en Transylvanie, du 19 au 20/08/2023
Le festival Briff Bistrita de Roumanie vient d’ accorder à Marie LeBlanc, artiste et activiste, le prix du meilleur documentaire !
https://www.marieleblanc.net/new/films/mcseiaa/index.htm
sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=xlmDrJYswxA
Dark Waters
En 1999, Robert Bilott est avocat à Cincinnati au sein de l’influent cabinet Taft, Stettinius & Hollister, spécialisé dans la défense des entreprises de l’industrie chimique. Wilbur Tennant, un fermier de Parkersburg en Virginie-Occidentale, prend alors contact avec lui. Le fermier, qui connait la grand-mère de Robert, l’implore de l’aider : son troupeau de vaches a été décimé et les animaux encore en vie présentent des lourdes séquelles. Son exploitation est située juste à côté du site Dry Run, appartenant à l’entreprise de produits chimiques DuPont. D’abord réticent, Robert Bilott accepte l’affaire, contre l’avis de quasiment tous ses proches. Il va peu à peu découvrir que toute la population locale est touchée. En effet, l’eau est polluée, notamment par la présence de PFOA utilisé pour des produits de la marque Téflon. Durant plusieurs années, il va tout tenter, quitte à mettre de côté sa carrière et sa famille.
Prisons sans barreaux
Nous baignons dans un environnement saturé de produits chimiques et de champs électromagnétiques. Les effets de ces expositions massives sont ressentis par un nombre croissant de personnes, dont Isabelle, Kathya, Jean-François, Sylvain et Jayden que nous suivons tout au long de ce documentaire. Une incursion dans l’univers méconnu de l’hypersensibilité environnementale.
Le grain et l'ivraie
Fernando Solanas voyage caméra aux poings à travers sept provinces argentines à la rencontre des populations locales, d’agriculteurs et de chercheurs qui nous racontent les conséquences sociales et environnementales du modèle agricole argentin : agriculture transgénique et utilisation intensive des agrotoxiques (glyphosate, épandages, fumigations) ont provoqué l’exode rural, la déforestation, la destruction des sols mais aussi la multiplication des cas de cancers et de malformations à la naissance. Le récit de Fernando Solanas évoque aussi l’alternative d’une agriculture écologique et démontre qu’il est possible de produire de manière saine et rentable des aliments pour tous, sans pesticides, pour reconquérir et préserver nos milieux naturels.
Les sentinelles
Josette Roudaire et Jean-Marie Birbès étaient ouvriers, en contact avec l’amiante. Paul François est agriculteur, il a été intoxiqué par un pesticide de Monsanto, le Lasso.
Ils ont rencontré mon père, Henri Pezerat, chercheur au CNRS, qui a marqué leurs vies en les aidant à se battre pour que ces empoisonnements ne restent pas impunis.
Les ouvriers agricoles de la coopérative de Nutréa Triskalia, intoxiqués par des insecticides, n’ont pas connu Henri, mais ils sont le vivant symbole de ceux qu’il a défendus toute sa vie, des sentinelles.
Chacun d’eux raconte, des années 1970 à 2015, les combats menés, l’interdiction de l’amiante, l’attaque de Paul contre Monsanto, avec à chaque fois le rôle décisif joué par Henri. Qu’ils soient ouvriers ou paysan, ils partagent le même sentiment : la justice n’est pas encore passée, ni pour les responsables du grand mensonge de l’amiante, encore moins pour ceux de la catastrophe annoncée des pesticides. »
Notre poison quotidien
Notre poison quotidien est un film documentaire et un livre réalisés en 2010 par la journaliste française Marie-Monique Robin. Le téléfilm a été coproduit par Arte France et l’Institut national de l’audiovisuel.
Le film a été diffusé en première mondiale au FIPA de Biarritz en , et sur Arte le . Régulièrement commenté ensuite dans la presse nationale française et internationale, il a été traduit dans plusieurs langues.
Peut-on établir un lien entre la contamination de la chaîne alimentaire par des substances chimiques et l’épidémie de maladies chroniques que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) constate un peu partout dans le monde ? Notre poison quotidien est un documentaire d’investigation qui tente de répondre à cette question et dresse le bilan d’études longtemps ignorées : l’épidémie actuelle de cancers, maladies neurologiques et dysfonctionnements du système immunitaire, est en grande partie liée à l’exposition des quelques 100 000 molécules chimiques qui ont envahi notre alimentation et notre environnement. Une enquête qui met en évidence la réalité de ces effets, mais également l’opacité et le mensonge de l’industrie agro-alimentaire et des décideurs politiques.
La grande invasion
Un film de Stéphane Horel
Notre quotidien le plus banal est farci de produits chimiques. Incrustés dans les plastiques, les détergents et les grille-pains, nichés dans les aliments, les boîtes de conserve, les jouets, les shampoings, ils sont invisibles et partout à la fois, y compris dans nos corps. La société de consommation et la magie pétrochimique se baladent dans nos petits intérieurs sous des noms strictement inconnus et parfaitement barbares. Phtalates, retardateurs de flammes bromées, parabens, bisphénol-A ont pour fâcheux inconvénient de cambrioler notre intimité hormonale : ce sont des perturbateurs endocriniens. Pour les scientifiques reconnus qui interviennent dans ce documentaire, cette imprégnation chimique n’est pas étrangère au développement des maladies dites modernes ? du cancer du sein à l’obésité.
Distinctions
- 2011 : À Nous de Voir – Oullins (France) – Sélection
- 2011 : Ecollywood – Festival du film écolo, citoyen et solidaire – Lille (France) – Prix du film d’investigation
- 2011 : Festival CINEconCIENCA – Montevideo (Uruguay) – Prix du meilleur film
- 2011 : Pariscience – Festival international du film scientifique – Paris (France) – Sélection